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- Éthique et intelligence artificielle
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Le monde, et en particulier celui de l’éducation et de la formation, s’est très rapidement ému et agité lors de la mise à disposition par OpenAI de ChatGPT en s’inquiétant de son impact probable sur l’activité humaine. Les institutions, depuis les premiers niveaux de la scolarité obligatoire jusqu’aux formations tertiaires, ont dû se positionner dans l’urgence sur l’utilisation et l’exploitation par les élèves, les apprenties et apprentis et les étudiantes et étudiants de ce nouvel outil révolutionnaire. Dans une agitation et des craintes à peine contrôlées, on a tenté de proscrire, de réglementer, voire d’anticiper a posteriori les répercussions de l’intelligence artificielle (IA) dans l’éducation et la formation.
Comme pour tout développement disruptif et accéléré, on pare au plus pressant, on tente parfois maladroitement d’interdire ou de limiter son utilisation et d’imaginer tous les usages abusifs possibles. Pourtant, depuis très longtemps, les différents travaux ou les dissertations à domicile n’avaient-ils pas déjà bénéficié, et cela bien avant la mise à disposition de l’IA, de l’appui d’amis, de membres de la famille ou de camarades de classe?
Il me semble toutefois important de différencier au niveau de l’apport qualitatif actuel de l’intelligence artificielle et des machines apprenantes ce qu’elles peuvent offrir et livrer en matière d’informations, étant capables en quelques fractions de secondes d’extraire, de synthétiser et de résumer des millions de données, de leur capacité à prodiguer des conseils individualisés et spécifiques, en particulier dans les domaines de la formation professionnelle et de l’orientation ou du conseil de carrière.
